Quelques problèmes féminins, donc universels, pas encore réglés!

Tour d'horizon de sujets qui fâchent. Une femme, c'est comme un homme: elle devrait être libre et traité de la même façon.

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Avoir ses « ourses », ses « ragnagnas », ses « coquelicots » ou « l’Armée rouge dans sa culotte »… : quelle que soit la façon dont on l’appelle, ce phénomène naturel qui consiste, pour les femmes, à perdre un peu de sang tous les mois (sans en mourir !) reste un tabou dans toutes les sociétés. Pour en finir avec cette injustice, Élise Thiébaut nous propose d’explorer les dessous des règles de manière à la fois documentée, pédagogique et pleine d’humour : à partir de son histoire personnelle, elle nous fait découvrir les secrets de l’ovocyte kamikaze et de la mayonnaise, l’histoire étonnante des protections périodiques (ainsi que leurs dangers ou plaisirs), les usages étranges que les religions ont parfois fait du sang menstruel… Et bien d’autres choses encore sur ce fluide, qui, selon les dernières avancées de la science, pourrait bien être un élixir de jouvence ou d’immortalité.
Alors, l’heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique.


10,00

De nos jours, dans la plupart des pays du monde, la prostitution est majoritairement perçue de façon négative. Il fut un temps, cependant, où cette activité que l'on nomme le plus vieux métier du monde était considérée par certaines civilisations comme une pratique vertueuse... Sans parti-pris ni militantisme, cette bande dessinée esquisse les évolutions historiques qui permettent de mieux comprendre la situation contemporaine des prostitué(e)s. ?


Si la question des violences conjugales est aujourd'hui présente dans les médias et l'espace public comme un " fait de société ", nommé et condamné, jamais leur histoire, ou plutôt celle de leur lente définition, n'en avait été écrite : c'est chose faite avec ce livre, contribution majeure à la compréhension du XIXe siècle et à la définition de ces " brutalités domestiques ".
Devenue un " fait de société ", la question des violences conjugales avance lestée de chiffres, mais aussi d'une " belle " mythologie : nous autres modernes serions les premiers à lutter contre elles, à les juger réprouvables et même à les punir. À l'heure où les historiens s'emploient à revisiter la place de l'État dans l'organisation des sociétés, ce livre est une contribution majeure à la compréhension historique de la place du droit et de la justice dans le processus de pacification des mours qui tenaille tant le XIXe siècle. Nourri des centaines d'affaires de violences conjugales dont les tribunaux n'ont pas cessé d'être saisis, il souligne la difficulté de saisir ces violences bien particulières, pour les victimes notamment, il plonge le lecteur dans l'ambiance des tribunaux et il fait le pari de se placer au plus près des magistrats qui traitent ces affaires. Y apportant des arguments solides et historiquement fondés, il permet également d'alimenter les débats citoyens et d'aller à l'encontre de certaines idées reçues : les hommes battus existent aussi, le XIXe siècle ne fut pas que celui du " droit de correction " et peut-être, ayant fait de ces violences un " fait de droit " et non pas un " fait de société ", savait-il mieux les punir qu'aujourd'hui.
Mention spéciale au Prix Malesherbes 2017


18,00

Mona ; " L'argument du voile "symbole d'oppression des femmes", je pose la question : oppression pour qui ? Pas pour moi. Je suis libre de mes choix, et si j'ai choisi de porter le foulard, c'est une expression de ma liberté. " Nadjer : " A peine arrivée, quand ils m'ont vue avec mon voile, ils m'ont dit que la place était prise " Malika : " Elle s'est exclamée "Vous comptez donc trouver un emploi avec ce que vous avez sur la tête ?" Je me suis levée, je lui ai rappelé les lois de la république. " Khadidja : " Notre exclusion était à l'ordre du jour, et je voyais des militants des Verts ou des JCR, ou même des féministes, qui me psychanalysaient ou qui faisaient de l'exégèse du Coran ! " Ismahane : " Nous étions plusieurs Féministes pour l'égalité à défiler, dont Malika et moi qui portions le voile, et un bonhomme furibard nous a apostrophées, parce que "Ni Dieu ni maître". J'ai répliqué :"OK, mais alors toi, tu n'es pas mon maître !" (rires). " Ce livre ne traite pas de " la question du voile ". Les trois personnages qui l'ont conduit - dont deux sont des femmes voilées - n'ont pas cherché à mener une enquête sociologique. On pourrait même dire, au contraire : celles qui parlent ici ne sont pas des objets d'étude, mais des sujets - il n'y pas de féminin à ce mot. Elles peuvent être drôles et insolentes, elles peuvent être en colère ou découragées, mais de témoignage en témoignage, au-delà de la diversité des tempéraments, des origines sociales, des contextes familiaux, des itinéraires spirituels et des parcours scolaires et professionnels, ce qui relie toutes ces filles et ces femmes, c'est l'expérience intime et violente de la stigmatisation.


le cerner pour mieux le neutraliser

Belin

Omniprésent dans le monde du travail, le sexisme fait toujours l'objet d'un déni de la part des victimes comme des auteurs. Cet ouvrage dénonce toute la gamme de comportements, souvent insidieux mais toujours délétères, du sexisme ordinaire auxquels les femmes sont confrontées : du compliment très, trop, appuyé, à la blague graveleuse, en passant par des remarques, gestes et attitudes face auquel elles sont désarmées. L'auteure propose une série de réponses individuelles et collectives possibles, et en particulier la voie ouverte récemment par le droit français qui a introduit dans le Code du travail l'interdiction de tout agissement sexiste.

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