D'une écriture sans fard, D. Stuart dépeint un monde gangréné par le chômage et la misère. C'est aussi l'histoire d'un amour filial. Un amour si fort que rien n'est impossible, même sauver ce qui ne peut l'être.
Un grand et beau premier roman.

Dans ce monde, on meurt quand l'on ne pense plus à vous. Que faire alors quand une star porte votre nom? Fuir vers le Grand Vide? Un monde foisonnant qui résonne avec l'époque actuelle mis en scène par la belle trichromie de Léa Murawiec.

Sandra Vanbremeersch nous fait entrer par l'arrière-cuisine dans une villa d'un autre âge : celle de la veuve de Louis-Ferdinand Céline, décédée en 2019 à l'âge respectable de 107 ans.
On assiste au lent pas de deux vers la mort de l'ancienne danseuse, alitée pour finir. Eléments essentiels au tableau, entrent et sortent de scène plusieurs personnages de second plan, grotesques, attachants, souvent obnubilés par l'idée d'approcher l'esprit du sulfureux écrivain par l'entremise de la vieille dame de Meudon.

Après Frères d'âmes, à lire si ce n'est pas encore fait, David Diop nous transporte au Sénégal au 18ème siècle. A travers la figure de M. Adanson, botaniste émérite et son amour pour une jeune wolof, il nous parle du rendez-vous manqué entre la France des Lumières et ses colonies.
Une thématique puissante sublimée par l'écriture de David Diop.

Un très très bon roman, qui ausculte une sorte de mythologie générationnelle.
Ici, les Rastignac modernes évoluent dans le monde du petit écran des années 1990-2000 et spéculent sur les nouveaux concepts d'émissions. Au centre de l'histoire, l'ascension d'un jeune producteur doué pour les bilans comptables et d'un animateur bientôt plein aux as qui offriront à des " Enfants de la télé " désormais prêts pour cela, ce qui reste l'apogée d'une certaine télévision : Jean-Edouard et Loana dans la piscine du Loft !