- EAN13
- 9791095543015
- ISBN
- 979-10-95543-01-5
- Éditeur
- STILUS
- Date de publication
- 10/04/2016
- Collection
- RESONANCES
- Nombre de pages
- 391
- Dimensions
- 21,5 x 14 x 3,1 cm
- Poids
- 480 g
- Langue
- français
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Qu'est-ce qu'une femme ? Cet ouvrage se propose d'aborder cette question dans
une réciprocité d'éclairages entre la psychanalyse et les champs connexes qui
marquent la civilisation, plus particulièrement la chirurgie esthétique et la mode.
Si la femme est parfois amenée à prêter son corps au chirurgien, elle le prête aussi
au discours de la mode pour qu'il lui dicte comment conjuguer son être dans son
vêtement et son étoffe subjective. Il s'agira alors d'interroger le style des femmes
qui ont créé leur propre maison de haute couture, que ce soit Jeanne Lanvin ou
Coco Chanel : comment ont-elles donné la texture d'une image à ce qui ne peut se
dire de la femme ?
Ce parcours conduit à explorer ce qui constitue l'acte créateur de l'actrice au
théâtre et au cinéma. Sarah Bernhardt situait l'excentricité de sa création sur la
frontière entre la vie et la mort, ne serait-ce que quand elle apprenait ses rôles dans
son élégant cercueil d'argent. Maria Casarès a produit l'éclat de la beauté de son
acte théâtral dans un exil d'elle-même et la fissure du semblant. Quant à Marlène
Dietrich, elle se donnait des airs de femme en se faisant absente à elle-même. Et si
Marilyn Monroe a donné une telle puissance à une image qui jaillissait de la
coupure de son être, c'est en cela qu'elle a sans doute incarné, au plus haut point, la
lettre morte et la femme qui n'existe pas.
Anita Izcovich est psychanalyste, membre de l'Internationale des Forums du
Champ lacanien et de son École de psychanalyse. Elle a enseigné au Département
de psychanalyse à l'université Paris VIII. Elle enseigne actuellement au Collège de
clinique psychanalytique de Paris, et exerce la psychanalyse à Paris.
une réciprocité d'éclairages entre la psychanalyse et les champs connexes qui
marquent la civilisation, plus particulièrement la chirurgie esthétique et la mode.
Si la femme est parfois amenée à prêter son corps au chirurgien, elle le prête aussi
au discours de la mode pour qu'il lui dicte comment conjuguer son être dans son
vêtement et son étoffe subjective. Il s'agira alors d'interroger le style des femmes
qui ont créé leur propre maison de haute couture, que ce soit Jeanne Lanvin ou
Coco Chanel : comment ont-elles donné la texture d'une image à ce qui ne peut se
dire de la femme ?
Ce parcours conduit à explorer ce qui constitue l'acte créateur de l'actrice au
théâtre et au cinéma. Sarah Bernhardt situait l'excentricité de sa création sur la
frontière entre la vie et la mort, ne serait-ce que quand elle apprenait ses rôles dans
son élégant cercueil d'argent. Maria Casarès a produit l'éclat de la beauté de son
acte théâtral dans un exil d'elle-même et la fissure du semblant. Quant à Marlène
Dietrich, elle se donnait des airs de femme en se faisant absente à elle-même. Et si
Marilyn Monroe a donné une telle puissance à une image qui jaillissait de la
coupure de son être, c'est en cela qu'elle a sans doute incarné, au plus haut point, la
lettre morte et la femme qui n'existe pas.
Anita Izcovich est psychanalyste, membre de l'Internationale des Forums du
Champ lacanien et de son École de psychanalyse. Elle a enseigné au Département
de psychanalyse à l'université Paris VIII. Elle enseigne actuellement au Collège de
clinique psychanalytique de Paris, et exerce la psychanalyse à Paris.
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