Le gardien de Gillons

La présente chronique couvre les années 1960 à 2020, dédiées à la restauration de deux belles ruines médiévales en Drôme des Collines : la maison forte de Clérivaux, puis la chapelle romane de Gillons, en Drôme des Collines. Les longues années, dédiées à la sauvegarde de chefs-d’œuvre du passé, ont mis le présent sous un éclairage critique. L’économie toute puissante impose un mode de consommation et un rythme de consommation insoutenables. L’abondance matérielle mine la frugalité ancestrale. La société post-industrielle, enlisée dans d’innombrables querelles dogmatiques, se fragmente en une multitude de chapelles difficilement conciliables.. Une quête sous-jacente se fait pourtant jour : la recherche d’harmonie avec la nature et tous les vivants, végétaux et animaux. *Pour remettre le navire à flot, il faudrait moins de dogme et davantage de poésie. En effet, l’approche poétique des réalités ne connaît pas de Vérité Absolue. Les vérités poétiques sont relatives et évolutives. Leur quête donne accès à la sérénité que l’économie toute puissante éradique avec son culte de la performance... Des citoyens plus sereins généreraient une culture plus apaisée.