- EAN13
- 9782756407982
- Éditeur
- Pygmalion
- Date de publication
- 04/04/2012
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Autre version disponible
-
Papier - Pygmalion 16,90
Je n’ai jamais été un faux cul : la justice m’a condamné et je méritais
d’aller en prison. Mieux, elle a sauvé ma vie, m’ouvrant les yeux sur ce qui
est abusif ou pas. Mais cette période de détention n’a pas préservé mes liens
familiaux, et notamment ceux avec mes enfants. Aussi, en 2010, j’ai pensé que
mon expérience pourrait servir à réformer l’incarcération des primo-
délinquants. J’ai proposé l’instauration de mesures améliorant le choc subi
par ceux qui entrent en prison pour la première fois, ainsi que la création
d’établissements différents… « Construire des prisons nouvelles préservant les
liens avec les proches, donc luttant contre la récidive », telle était mon
utopie. Avec le soutien du président de la République, des gardes des Sceaux,
des médias, de certains surveillants, de différentes associations, de tous les
partis politiques, d’icônes comme Robert Badinter, Simone Veil, mais aussi de
quinze patrons des plus grandes sociétés françaises, de vedettes emblématiques
de la musique ou du sport, allais-je pour autant parvenir à faire évoluer les
mentalités et les conditions de détention des 65 500 détenus enfermés dans les
prisons de la République ? C’est cette aventure humaine, mouvementée et
passionnante – douloureuse, aussi –, que je vous livre dans ces pages.
d’aller en prison. Mieux, elle a sauvé ma vie, m’ouvrant les yeux sur ce qui
est abusif ou pas. Mais cette période de détention n’a pas préservé mes liens
familiaux, et notamment ceux avec mes enfants. Aussi, en 2010, j’ai pensé que
mon expérience pourrait servir à réformer l’incarcération des primo-
délinquants. J’ai proposé l’instauration de mesures améliorant le choc subi
par ceux qui entrent en prison pour la première fois, ainsi que la création
d’établissements différents… « Construire des prisons nouvelles préservant les
liens avec les proches, donc luttant contre la récidive », telle était mon
utopie. Avec le soutien du président de la République, des gardes des Sceaux,
des médias, de certains surveillants, de différentes associations, de tous les
partis politiques, d’icônes comme Robert Badinter, Simone Veil, mais aussi de
quinze patrons des plus grandes sociétés françaises, de vedettes emblématiques
de la musique ou du sport, allais-je pour autant parvenir à faire évoluer les
mentalités et les conditions de détention des 65 500 détenus enfermés dans les
prisons de la République ? C’est cette aventure humaine, mouvementée et
passionnante – douloureuse, aussi –, que je vous livre dans ces pages.
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