Marcel Boulenger, - <em>Essai sur</em> Lettres de Chantilly -<em> 1907</em> et Nouvelles lettres de Chantilly - <em>1922</em>
1 autre image
EAN13
9782140301001
Éditeur
L'Harmattan
Date de publication
Collection
Approches littéraires
Langue
français

Marcel Boulenger

- <em>Essai sur</em> Lettres de Chantilly -<em> 1907</em> et Nouvelles lettres de Chantilly - <em>1922</em>

L'Harmattan

Approches littéraires

Indisponible

Autre version disponible

Comment être réactionnaire. L'actualité nous montre la réaction, trônant sur
les plateaux, y imposant des figures verbeuses, sûres d'elles. Elles boivent
l'histoire à grandes goulées et en régurgitent les mirages... De la poudre aux
yeux. Tout cela pour construire, au présent, la figure mélancolique du déclin,
de la décadence, voire de la dégénérescence. 1922, 2022 : en France, quels
bruyants échos ! Et si nous nous avisions enfin que la réaction est une pose ?
Que la nostalgie, la furieuse mélancolie des réactionnaires, férules tapant
sur les doigts des progressistes, flattent en nous cette facilité ? Nous
dissimulons, pourtant la réaction nous chuchote en secret que c'était mieux
avant, qu'il y eut un âge d'or. Et qu'est-ce qu'un âge d'or ? La pose
réactionnaire, contagieuse, paie en monnaie de singe. Mais qui n'a été ou ne
sera jamais réactionnaire ? Marcel Boulenger, né en 1873 avec la naissance de
la république, mort en 1932, fut romancier, chroniqueur, journaliste. Élégant
champion olympique d'escrime, il a pris cette pose, et ne l'a plus quittée.
Philippe Lamps décortique ses « Lettres de Chantilly » (1907-1922) en un
dictionnaire ironique et précis. Puis il entame un dialogue d'outre-tombe avec
l'auteur pour mieux comprendre sa pose : vague nostalgique, dont le ressac
nous caresse ou nous rebat les oreilles. Mais disons-le : dans ses Lettres, le
réactionnaire a le talent de nous faire sourire...

*[xixe]: 19e siècle
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
*[xxe]: 20e siècle
S'identifier pour envoyer des commentaires.