EAN13
9791094346020
ISBN
979-10-94346-02-0
Éditeur
D UNE
Date de publication
Collection
ACTES DU GTPSI
Nombre de pages
144
Dimensions
22,5 x 14 x 1 cm
Poids
190 g
Langue
français

L'argent à l'hôpital psychiatrique (Actes du GTPSI, vol. 2)

D Une

Actes Du Gtpsi

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Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) s'est réuni à 14 reprises entre 1960 et 1966. Parmi ses membres, de grandes figures de la psychiatrie contemporaine telles Jean Ayme, Michel Baudry, Brivette Buchanan, Hélène Chaigneau, Jean Colmin, Roger Gentis, Félix Guattari, Nicole Guillet, Philippe Koechlin, Josée Manenti, Ginette Michaud, Robert Millon, Jean Oury, Gisela Pankow, Maurice Paillot, Jean Perrin, Jean-Claude Polack, Claude Poncin, Yves Racine, Philippe Rappard, Denise Rothberg, Jacques Schotte, Horace Torrubia, François Tosquelles, Henri Vermorel…Les Actes du GTPSI, jusqu'ici inédits, restituent l'intégralité de leurs échanges, qui sont autant de récits - mais au présent de l'indicatif, et à la première personne - de l'histoire de la psychothérapie institutionnelle en train de se faire. Le deuxième volume est intitulé "L'argent à l'hôpital psychiatrique", mais il laisse aussi une large part aux problématiques (pratiques, analytiques, cliniques, scientifiques) liées à la fondation d'un groupe de travail. Le débat sur la thématique de l'argent prend pour objets la question du pécule et de la rémunération du travail des malades, il place ces questions sur un plan éthique de soin, et pose quelques repères cliniques sur les pratiques observées sur le terrain.Cette séance balaye le projet d'organiser le groupe autour de textes préalablement écrits : elle embraye sur une toute autre modalité d'écriture et sur la recherche active de concepts opératoires pour inscrire la psychothérapie institutionnelle en tant que discipline scientifique et dans une dynamique dont l'efficacité n'est plus à démontrer.Mots-clés : psychothérapie institutionnelle, hôpital psychiatriqueExtrait :Michel BAUDRY Pour ce que tu dis, AYME, du niveau de vie dans les pays sous-développés, c’est vrai, seulement il y a autre chose [...]. On peut ne pas souffrir de la modicité du pécule si on sait que l’argent est là comme un signe, et pas comme une valeur dans l’hôpital psychiatrique, et que la vertu de nos malades, ce pourquoi j’ai de la satisfaction à me trouver avec eux, c’est leur profonde sagesse. Ces gens m’émerveillent toujours, car ils savent se contenter de signes, ils ne demandent pas tant la réalité que le signe. Qu’on s’occupe d’eux de cette espèce de démarche vers le signe, et non vers la réalité, et ils se rebâtissent une réalité plus normale, plus adaptée. Il ne faut pas être trop soucieux de réalisations qui paraissent difficiles. Je sais qu’il existe des établissements qui marchent bien, où il y a une grosse activité ergothérapique avec de gros bénéfices. Ils arrivent à avoir des millions – mais c’est l’aliénation de l’ergothérapie pour elle-même, qui n’a plus de sens psychothérapique : la valeur du signe est perdue. Il faut avoir conscience qu’on n’est pas là pour des réalisations, mais pour manipuler des signes.
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