- EAN13
- 9791036205279
- ISBN
- 979-10-362-0527-9
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 07/07/2022
- Collection
- La croisée des chemins
- Nombre de pages
- 286
- Dimensions
- 15,5 cm
- Poids
- 460 g
- Langue
- français
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Autre version disponible
L'Histoire du scepticisme de Richard H. Popkin, qui a dominé la recherche aux
États-Unis et en Europe depuis les années 1960, était essentiellement
consacrée aux rapports entre scepticisme et foi entre la fin du Moyen-Âge et
le début du xixe siècle. Et lorsque Stanley Cavell a réintroduit la question
de l’homme dans les études sceptiques contemporaines, c’est dans le sillage
d’une interprétation du doute hyperbolique des Méditations métaphysiques de
Descartes qui conduisait à faire des sceptiques des anti-humanistes renonçant
au monde. C’est pourquoi il importait, suivant la suggestion d’Hans
Blumenberg, de poser la question anthropologique à partir du rôle clef joué
par le remodelage du scepticisme antique dans les Essais de Montaigne. Après
s’être demandé s’il y a un sens à parler d’un « naturalisme sceptique » ou
encore d’une « anthropologie sceptique de la croyance », le présent ouvrage
s’interroge sur les limites d’une approche exclusivement rationnelle de
l’humanité et réfléchit à l’importance de la relation pour la penser non plus
en termes de nature mais de condition. Il montre ainsi la contribution
paradoxale mais constante du scepticisme philosophique à l’étude de l’homme.
États-Unis et en Europe depuis les années 1960, était essentiellement
consacrée aux rapports entre scepticisme et foi entre la fin du Moyen-Âge et
le début du xixe siècle. Et lorsque Stanley Cavell a réintroduit la question
de l’homme dans les études sceptiques contemporaines, c’est dans le sillage
d’une interprétation du doute hyperbolique des Méditations métaphysiques de
Descartes qui conduisait à faire des sceptiques des anti-humanistes renonçant
au monde. C’est pourquoi il importait, suivant la suggestion d’Hans
Blumenberg, de poser la question anthropologique à partir du rôle clef joué
par le remodelage du scepticisme antique dans les Essais de Montaigne. Après
s’être demandé s’il y a un sens à parler d’un « naturalisme sceptique » ou
encore d’une « anthropologie sceptique de la croyance », le présent ouvrage
s’interroge sur les limites d’une approche exclusivement rationnelle de
l’humanité et réfléchit à l’importance de la relation pour la penser non plus
en termes de nature mais de condition. Il montre ainsi la contribution
paradoxale mais constante du scepticisme philosophique à l’étude de l’homme.
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