- EAN13
- 9782755608731
- ISBN
- 978-2-7556-0873-1
- Éditeur
- Hugo et Cie
- Date de publication
- 11/2011
- Collection
- Phare's
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 24,1 x 18 x 2,6 cm
- Poids
- 1064 g
- Langue
- français
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À partir d'un certain nombre de mots-clés, chaque titre décline, sur le mode du dictionnaire amoureux, la passion d'un auteur ou d'une personnalité. Le lecteur se promène dans les images, pioche au gré des mots-clés, suit le fil amoureux de l'auteur pour partager sa passion en texte et en images.
"Voilà deux générations que le Che est physiquement mort et pourtant son fantôme continue à hanter la planète. Pas un groupe armé, pas une révolte, pas une lutte syndicale ou sociale en Amérique latine ou ailleurs qui ne se revendique de sa mémoire, comme s'il avait créé une jurisprudence de la morale... Qui était cet Argentin de 30 ans, médecin, beau comme un acteur de cinéma, asthmatique jusqu'à l'exaspération, qui avait quitté les honneurs d'un combattant triomphant, d'un ministre, d'un père comblé, pour se perdre sur les champs de guérilla d'Afrique et d'Amérique latine en quête d'un "homme nouveau', d'un homme meilleur ? Che fut à la recherche permanente d'oxygène, acceptant la mort mais refusant la souffrance. Rebelle à toute pensée figée et convaincu que l'exaltation du combat était la seule réponse, dans ce monde, qui justifie une vie. Cet homme était multiple, imparfait, parfois contradictoire, intransigeant et rigide, mais aussi d'un charisme exceptionnel et d'un idéalisme qui confine à la naïveté. C'était l'insurrection morale personnifiée... un personnage qui fait désormais partie de la "mythologie collective'. Sa pensée a fait école, même si elle ne triomphe nulle part. Son exemple, aujourd'hui surexploité par une idéologie fracassée, appartient aussi à tous ces marchands du temple qui ont détourné sa mémoire à leur profit mais prolonge étonnamment le mythe comme si ce dernier avait besoin de se nourrir d'images "pieuses'... Le 9 octobre 1967, j'étrennai mes 13 ans sur les bancs d'un collège parisien, Ernesto Che Guevara venait de mourir, il m'était inconnu. Quelques mois plus tard, avec les événements de Mai 68, son visage sévère, ceint d'un béret noir fiché d'une étoile, s'étalait sur les murs de toutes les universités de France. Ce fut ma première rencontre avec ce révolutionnaire hors du commun. Depuis je n'ai eu de cesse de comprendre qui était cet homme qui s'est transformé en bourreau pour juger, exécuter et faire exécuter d'autres hommes. Pourquoi Ernesto Guevara était venu rompre sa vie sur les sentiers accidentés de Bolivie après avoir contribué, au péril de son existence, à rendre espoir aux Cubains. Trente ans plus tard, je me suis lié d'amitié avec Célia, la plus jeune de ses filles, qui m'a confié plusieurs photos inédites de son père et m'a présenté toute sa famille : sa mère Aleida, responsable de la fondation Che Guevara, ainsi que sa sœur Aleidita et ses frères Camilo et Ernesto. S'ils étaient trop jeunes pour se souvenir de leur père vivant, ils ont tous gardé une admiration sans borne et une grande fierté pour ce "guerrier héroïque' dont la dimension a largement dépassé le cadre d'un père pour devenir un mythe." Alain Ammar
LES MOTS CLÉS : Aleida • Alger • Arbenz • Argentine • Asthme • Ben Bella • Béret • Bolivie • Cabana • Canne à sucre • Castro • Celia • Che • CIA • Cienfuegos • Cigare • Ciro Redondo • Colt • Congo • Cynisme • Debray Régis • Destinée • Don Quichotte • Enfance • Exaltation • Exécutions • Expédition • Guatemala • Guerrier • Héroïque • Higuera • Homme nouveau • Humour • Icône • Industrie • Journal • Kabila • Lavoir • Lettres d'adieu • Mantegna • Maria Antonia • Mario Monje • Marxisme • Mate • Médecine • Moto • ONU • Parti • Patatin • Peron • Peso • Photographie • Rebelle • Révolution • Rosario • Rugby • Santa Clara • Sierra Maestra • Swahili • Train blindé • Travail volontaire • URSS • Utopie • Voyage • Yuro
"Voilà deux générations que le Che est physiquement mort et pourtant son fantôme continue à hanter la planète. Pas un groupe armé, pas une révolte, pas une lutte syndicale ou sociale en Amérique latine ou ailleurs qui ne se revendique de sa mémoire, comme s'il avait créé une jurisprudence de la morale... Qui était cet Argentin de 30 ans, médecin, beau comme un acteur de cinéma, asthmatique jusqu'à l'exaspération, qui avait quitté les honneurs d'un combattant triomphant, d'un ministre, d'un père comblé, pour se perdre sur les champs de guérilla d'Afrique et d'Amérique latine en quête d'un "homme nouveau', d'un homme meilleur ? Che fut à la recherche permanente d'oxygène, acceptant la mort mais refusant la souffrance. Rebelle à toute pensée figée et convaincu que l'exaltation du combat était la seule réponse, dans ce monde, qui justifie une vie. Cet homme était multiple, imparfait, parfois contradictoire, intransigeant et rigide, mais aussi d'un charisme exceptionnel et d'un idéalisme qui confine à la naïveté. C'était l'insurrection morale personnifiée... un personnage qui fait désormais partie de la "mythologie collective'. Sa pensée a fait école, même si elle ne triomphe nulle part. Son exemple, aujourd'hui surexploité par une idéologie fracassée, appartient aussi à tous ces marchands du temple qui ont détourné sa mémoire à leur profit mais prolonge étonnamment le mythe comme si ce dernier avait besoin de se nourrir d'images "pieuses'... Le 9 octobre 1967, j'étrennai mes 13 ans sur les bancs d'un collège parisien, Ernesto Che Guevara venait de mourir, il m'était inconnu. Quelques mois plus tard, avec les événements de Mai 68, son visage sévère, ceint d'un béret noir fiché d'une étoile, s'étalait sur les murs de toutes les universités de France. Ce fut ma première rencontre avec ce révolutionnaire hors du commun. Depuis je n'ai eu de cesse de comprendre qui était cet homme qui s'est transformé en bourreau pour juger, exécuter et faire exécuter d'autres hommes. Pourquoi Ernesto Guevara était venu rompre sa vie sur les sentiers accidentés de Bolivie après avoir contribué, au péril de son existence, à rendre espoir aux Cubains. Trente ans plus tard, je me suis lié d'amitié avec Célia, la plus jeune de ses filles, qui m'a confié plusieurs photos inédites de son père et m'a présenté toute sa famille : sa mère Aleida, responsable de la fondation Che Guevara, ainsi que sa sœur Aleidita et ses frères Camilo et Ernesto. S'ils étaient trop jeunes pour se souvenir de leur père vivant, ils ont tous gardé une admiration sans borne et une grande fierté pour ce "guerrier héroïque' dont la dimension a largement dépassé le cadre d'un père pour devenir un mythe." Alain Ammar
LES MOTS CLÉS : Aleida • Alger • Arbenz • Argentine • Asthme • Ben Bella • Béret • Bolivie • Cabana • Canne à sucre • Castro • Celia • Che • CIA • Cienfuegos • Cigare • Ciro Redondo • Colt • Congo • Cynisme • Debray Régis • Destinée • Don Quichotte • Enfance • Exaltation • Exécutions • Expédition • Guatemala • Guerrier • Héroïque • Higuera • Homme nouveau • Humour • Icône • Industrie • Journal • Kabila • Lavoir • Lettres d'adieu • Mantegna • Maria Antonia • Mario Monje • Marxisme • Mate • Médecine • Moto • ONU • Parti • Patatin • Peron • Peso • Photographie • Rebelle • Révolution • Rosario • Rugby • Santa Clara • Sierra Maestra • Swahili • Train blindé • Travail volontaire • URSS • Utopie • Voyage • Yuro
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