- EAN13
- 9782916002477
- Éditeur
- EDITIONS DE L'ATTRIBUT
- Date de publication
- 06/09/2017
- Langue
- français
Autre version disponible
-
Papier - Attribut 14,50
Qu’est-ce qu’un spectateur ? Naît-on spectateur ? Quel spectateur devient-on
face à une œuvre d’art ou un spectacle ? Catégorisé dans les études, sollicité
par les publicitaires, compté par les subventionneurs, le spectateur est resté
trop longtemps un objet de pensée secondaire.
Auteur de plusieurs ouvrages sur un sujet dont il est l’un des penseurs les
plus accomplis, Christian Ruby établit ici une théorie du spectateur,
philosophique et politique. Il déconstruit le préjugé selon lequel on serait
spectateur « par nature ». Le concept lui-même est d’ailleurs daté et
contextualisé : l’Occident moderne et contemporain ; cette figure est absente
des cultures extra-européennes ou a été importée sous la colonisation.
En prouvant que le concept de spectateur est historique et non « naturel »,
Christian Ruby met à mal un certain nombre d’évidences : des manières de faire
normatives, une hiérarchie des spectateurs dans la hiérarchie des arts...
Nous sommes désormais passés de la tradition classique du face-à-face
silencieux avec l’œuvre, du jugement de goût et d’une démocratie rêvant d
’unité-homogénéité, à un spectateur contemporain regardeur (selon Marcel
Duchamp), participant, activateur, déambulateur, impliqué, etc., au nom de la
démocratie pensée autrement. Voilà qui incite chacun à s’interroger : Comment
l’œuvre me fait-elle spectateur et quel spectateur me fait-elle être ? Quel
spectateur veux-je devenir ?
*[XIXe]: 19e siècle
face à une œuvre d’art ou un spectacle ? Catégorisé dans les études, sollicité
par les publicitaires, compté par les subventionneurs, le spectateur est resté
trop longtemps un objet de pensée secondaire.
Auteur de plusieurs ouvrages sur un sujet dont il est l’un des penseurs les
plus accomplis, Christian Ruby établit ici une théorie du spectateur,
philosophique et politique. Il déconstruit le préjugé selon lequel on serait
spectateur « par nature ». Le concept lui-même est d’ailleurs daté et
contextualisé : l’Occident moderne et contemporain ; cette figure est absente
des cultures extra-européennes ou a été importée sous la colonisation.
En prouvant que le concept de spectateur est historique et non « naturel »,
Christian Ruby met à mal un certain nombre d’évidences : des manières de faire
normatives, une hiérarchie des spectateurs dans la hiérarchie des arts...
Nous sommes désormais passés de la tradition classique du face-à-face
silencieux avec l’œuvre, du jugement de goût et d’une démocratie rêvant d
’unité-homogénéité, à un spectateur contemporain regardeur (selon Marcel
Duchamp), participant, activateur, déambulateur, impliqué, etc., au nom de la
démocratie pensée autrement. Voilà qui incite chacun à s’interroger : Comment
l’œuvre me fait-elle spectateur et quel spectateur me fait-elle être ? Quel
spectateur veux-je devenir ?
*[XIXe]: 19e siècle
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