- EAN13
- 9782271085191
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 19/02/2015
- Collection
- Sociologie/Ethnologie/Anthropologie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
La Fin d'un partage. Nature et société de Durkheim à Descola
Nature et société de Durlheim à Descola
Pierre Charbonnier
CNRS éditions
Sociologie/Ethnologie/Anthropologie
Les relations de l'homme et de son organisation sociale au milieu naturel ont
longtemps été étudiées dans le cadre d'une opposition entre nature et société.
Mais la crise écologique invite à nous interroger sur ce partage, et à revenir
sur le sens de ce clivage. L'objectif de ce livre est d'éclairer les
ambiguïtés du rapport à la nature des modernes, en relisant du point de vue de
la nature cette histoire jalonnée par trois œuvres, Les formes élémentaires de
la vie religieuse de Durkheim, La pensée sauvage de Lévi-Strauss et Par-delà
nature et culture de Philippe Descola. Y a-t-il un paradoxe à parler de la
nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder
aux sociétés restées indifférentes au partage entre nature et société ? Quels
concepts mobiliser aujourd'hui pour faire face à la transformation de nos
rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus
humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours plus
composer avec elle, le grand partage du naturel et du social semble perdre
toute pertinence.
longtemps été étudiées dans le cadre d'une opposition entre nature et société.
Mais la crise écologique invite à nous interroger sur ce partage, et à revenir
sur le sens de ce clivage. L'objectif de ce livre est d'éclairer les
ambiguïtés du rapport à la nature des modernes, en relisant du point de vue de
la nature cette histoire jalonnée par trois œuvres, Les formes élémentaires de
la vie religieuse de Durkheim, La pensée sauvage de Lévi-Strauss et Par-delà
nature et culture de Philippe Descola. Y a-t-il un paradoxe à parler de la
nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder
aux sociétés restées indifférentes au partage entre nature et société ? Quels
concepts mobiliser aujourd'hui pour faire face à la transformation de nos
rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus
humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours plus
composer avec elle, le grand partage du naturel et du social semble perdre
toute pertinence.
S'identifier pour envoyer des commentaires.