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Papier - Grasset 17,00
Les discours religieux fondamentalistes actuels expriment une obsession
croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps
susceptibles d’éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance.
Faut-il alors couvrir sa nudité ? Faut-il la renvoyer à son destin : le
voilement ?
Delphine Horvilleur analyse successivement les sens de la pudeur et de la
nudité, l'obsession du corps de la femme et sa représentation comme "être
orificiel" pour proposer une autre interprétation de la tradition religieuse.
Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la
pudeur l'instrument de sa domintation. Ainsi nous montre-t-elle comment la
nudité recouverte d'Adam, d'Eve ou de Noé, renvoie à une culture du désir et
non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à
rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les
hommes qui endossent, dans la prière et la pratique judaïques, les attributs
des femmes et du maternel. On découvre alors, dans cette plongée au cœur des
grands monothéismes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la
religion.
croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps
susceptibles d’éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance.
Faut-il alors couvrir sa nudité ? Faut-il la renvoyer à son destin : le
voilement ?
Delphine Horvilleur analyse successivement les sens de la pudeur et de la
nudité, l'obsession du corps de la femme et sa représentation comme "être
orificiel" pour proposer une autre interprétation de la tradition religieuse.
Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la
pudeur l'instrument de sa domintation. Ainsi nous montre-t-elle comment la
nudité recouverte d'Adam, d'Eve ou de Noé, renvoie à une culture du désir et
non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à
rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les
hommes qui endossent, dans la prière et la pratique judaïques, les attributs
des femmes et du maternel. On découvre alors, dans cette plongée au cœur des
grands monothéismes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la
religion.
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