Le Printemps Littéraire - 2ème édition du salon du livre maubeugeois !

Le Printemps Littéraire revient pour sa deuxième édition, les 1er et 2 avril 2023, à la Porte de Mons !

Le samedi 1er avril, de 14h à 19h30, et le dimanche 2 avril, de 10h à 18h !

Ce salon, à taille humaine, dans un cadre feutré, avec en son cœur des auteurs qui ont eu la gentillesse d’accepter notre invitation, sera l’occasion, je l’espère, de découvertes, de rencontres et d'échanges accessibles à tout à chacun. Pour ouvrir des barrières, abolir des frontières,
Le programme a été pensé en ce sens, lectures musicales, ou seules, interviews, table ronde, la voix et la parole données à nos auteurs, portées par eux pour véhiculer leurs mots, leurs pensées, les histoires qu’ils nous livrent, et ce afin de vous faire découvrir des univers et qui sait peut-être vous permettre de vous plonger dans des lieux joliment (in)connus.
La littérature est une richesse, un battement de liberté et d’évasion, et quand elle est oralité et musicalité, elle berce et emporte dans des contrées cachées ou dévoilées.

Cette année, la librairie est heureuse d'accueillir :
- Laura Lutard, à l'occasion de la parution de son premier recueil "Au bord du bord", paru aux éditions Bruno Doucey,
- Robert Colonna d'Istria, à l'occasion de la parution de son nouveau roman "La maison" paru aux éditions Actes Sud, présent le dimanche,
- Christine Bard, à l'occasion de la parution de son récit "L'histoire traverse nos peaux douces - Livre 1 Jack, premier volume d'un cycle de récits intimes entre histoire et autobiographie", paru aux éditions IXe,
- Pierre Dubois, à l'occasion de la parution de son dernier roman "La promesse des lampions" paru aux éditions Moutons Electriques.

Et pour que ce Printemps Littéraire vive, nous avons la chance d’être accompagnés par :
- Claire Courbet, journaliste à la Voix Du Nord, qui conduira les pauses café et la rencontre littéraire,
- Justine Jumez-Caro, harpiste, qui accompagnera les lectures de nos auteurs, la rencontre mais pas que…(une petite surprise),
- Anne Roubault , qui nous a gracieusement accompagnés dans la mise en place du premier concours de nouvelles du Printemps Littéraire, mais pas que, …elle sera également dans le décors de ce Printemps…

19,00

À l’origine c’est un terrain vague, un remblais abandonné aux décharges sauvages, aux orties, aux chardons, ronces et gratterons avec, au bout, un bosquet de sureaux étouffé d’herbes aux lépreux… après, ça monte au crassier. Les gamins viennent y jouer, s’affronter en bandes, les amoureux s’y cacher… Vers le milieu des années cinquante une caravane vient s’y installer. On ne l’a pas vu arriver. Un matin elle est là, avec du linge sur un fil qui sèche là-dehors. Les gendarmes y font leur tour, vérifient les papiers. Bon ça va, vous pouvez rester. En ce temps là, au pays minier, on fait un peu sa cuisine en famille… Et les saltimbanques s’installent dans le paysage, avec leur magie, leurs mythes, leurs ombres et leurs lumières.
Grand chantre des féeries, Pierre Dubois enchante le réel de son Nord.


Jack

Christine BARD

IXe éditions

17,00

Christine Bard se fait l'historienne des trajectoires familiales et de son vécu personnel dans L'histoire traverse nos peaux douces, cycle qui comprendra 4 volumes et s'ouvre avec ce livre, Jack. Elle y brosse un portrait complexe et tout en nuances de son père - fils d'ouvrier du Nord, instituteur et poète, secret, pudique, intriguant. L'histoire qui traverse les peaux douces est celle de la lutte des classes, des sexes, et des bouleversements apportés par les guerres, celle d'Algérie et les deux grands conflits « mondiaux ». Ces luttes ont affecté les vies, suscité des résistances, des compromis, des échappées. Entre histoire et autobiographie, Christine Bard explore, avec tendresse, les traces matérielles et affectives que le passé lègue au présent.


19,00

Dans une île où, enfant, elle passait d'inoubliables vacances, une femme décide d'acheter ou de faire construire une maison. Après de patientes recherches, elle acquiert une bicoque isolée sur la falaise, obtient permis de démolition et d'agrandissement, dessine elle-même les plans, engage un artisan local - un touche-à-tout qui aime travailler à son rythme. Commence alors - elle l'ignore encore - un projet au très long cours, empli d'attente, d'obstacles, de déceptions et de surprises, tel un parcours initiatique aux méandres imprévisibles.
De l'aspiration de cette femme à se choisir un lieu de vie, s'y consacrer, lui appartenir, y planter ses racines, Robert Colonna d'Istria a déduit un roman aussi fluide qu'envoûtant dont le charme opère par un subtil pouvoir d'identification. Mais la dimension universelle de ce texte réside aussi dans la confrontation de l'élan et de la défaite, de l'échec et de l'obstination, jusqu'à une forme de complétude dans laquelle, sereinement, "La Maison" atteint la transparence d'un conte philosophique.


Laura LUTARD

Éditions Bruno Doucey

13,00

"La jeunesse se fracasse de n’avoir pas de place
Les boules de sincérité bringuebalées
Sous les semelles de refus
Et les chemises en lin

Quelques parasols servent de refuge éphémère
La pierre des piliers a beau être malade
La jeunesse se fracasse
De n’avoir pas de placeC’est sa tâche"