Malgré toute ma rage

Jérémy Fel

Rivages

  • Conseillé par (Librairie Sensations)
    27 avril 2024

    Pascal a trouvé ce livre Sensas !

    Attention, lecture terrible... et terriblement addictive ! Prenez votre souffle avant de plonger dans ce que l'Afrique du Sud mais aussi l'âme humaine peut offrir de pire. L'intrigue est saisissante dès le premier chapitre, absolument noire, et révèle son lot de surprises tant au niveau de l'écriture que du scénario. Mais où donc Jérémy Fel va-t-il chercher toutes ces idées ? ...


  • Conseillé par (la librairie des Fables)
    22 août 2023

    De bruit et de fureur

    Le côté obscur de la littérature

    Un voyage idyllique à l’autre bout du monde tourne au drame pour quatre jeunes filles que ni l’argent, ni la jeunesse ne peut sauver.
    Face au meurtre brutal de l’une d’entre elles, les trois amies restantes ne savent comment réagir et le monde qu’elles pensaient pouvoir contrôler via la fortune de leurs familles, redevient un endroit cruel.
    D’où vient le Mal, comment poussent les graines de noirceur qu’il dépose partout ? D’un pays, d’un cœur ou d’une famille ?
    Peut-il seulement se conjurer ?

    Un roman sombre et terrible, une plongée dans des ténèbres aussi subtiles qu’empoisonnées. L’inimaginable ne commence jamais là où on le pense…


  • Conseillé par
    19 décembre 2023

    meurtre

    Ouvrir un roman de Jérémy Fel, c’est avoir l’assurance de rencontrer des personnages que l’on n’oubliera pas.

    Dans ce roman, c’est le personnage de Thaïs qui m’a le plus marqué : mystérieuse car aucune de ses copines ne peut prévoir ses réactions, toujours sur son smartphone, sa volonté farouche et ses regrets, l’inceste dont elle est victime.

    J’ai aimé que plusieurs personnages parlent à leur tour, certains apportant un peu d’air dans la trame noire et rude du récit.

    J’ai été hallucinée par la mère de Thaïs, son emprise sur son jumeau.

    Le personnage du grand-père m’a moins parlé, mais j’ai découvert à travers lui le versant obscure du monde de l’édition dans lequel il faut savoir poser ses pions pour obtenir des prix.

    Je n’ai pas aimé la longue errance de Thaïs de retour d’Afrique du Sud, même si je comprend son utilité narrative.

    Certaines scènes décrites dans le roman sont dures, mais le talent de l’auteur me les a rendu lisibles.

    J’ai souri chaque fois qu’une référence était faite aux films d’horreur : les films que regardent les différents personnages tout au long du roman ; la naïveté de Manon répétée à l’envie ; les maisons qui sont des manoirs ; et même une scène du roman qui correspond à une scène de film d’horreur décrite plus loin (celle dans laquelle Manon se retrouve enfermée dans la lingerie et tente de passer par la fenêtre).

    Seule différence de ce roman avec les films d’horreur : l’explication des actes de la coupable.

    Seule la bande son m’a laissé de marbre et m’a fait penser que j’étais un peu has-been car je ne connais aucun des morceaux écoutés par les personnages.

    Un roman qui dit bien jusqu’où la rage peut conduire, la colère étant déjà mauvaise conseillère.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des 4 jeunes filles cachées dans un champ quelque part autour du Cap, venant de se faire voler leur voiture : une scène digne d’un film d’horreur.