- EAN13
- 9782757404003
- ISBN
- 978-2-7574-0400-3
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 14/12/2012
- Collection
- Philosophie antique
- Nombre de pages
- 328
- Dimensions
- 24 x 16 x 2 cm
- Poids
- 523 g
- Langue
- français
Philosophie Antique n°12 - Autour de la perception
Collectif
Presses Universitaires du Septentrion
Philosophie antique
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Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq23.00
Par quelles capacités ou quels mécanismes appréhendons-nous les objets qui
nous entourent et généralement le monde? À cette question, la première qui se
pose à qui s'interroge sur la connaissance humaine, n’ont pas manqué de
s’intéresser les anciens. À l’heure des sciences cognitives, la question
semble échapper à la philosophie, fût-elle phénoménologique, et relever de la
psychologie, de la neurologie, voire de la physique ou de la géométrie
puisqu’elle fait intervenir les lois de l’optique. L’intérêt de ce numéro est
donc, non seulement de nous informer sur les théories de la perception qui
avaient cours et entre lesquelles se partageaient les anciens, mais de montrer
que, dès l’antiquité, la philosophie était loin d’avoir le monopole de
l’analyse de la perception. En réalité, sur ce terrain comme sur d’autres, la
philosophie s’est trouvée dès l’origine en concurrence avec d’autres approches
et d’autres méthodes, en l’occurrence avec la médecine. Cette situation
perdurera tout au long de l’antiquité, comme c’est encore le cas aujourd’hui,
et l’on verra que jusque chez un auteur comme Héron d’Alexandrie, volontiers
tenu, parce que méconnu, pour étranger à toute philosophie, la question de la
vitesse de la lumière mobilise un concept de causalité qui engage en réalité
toute une cosmologie et fait de la physique une philosophie autant que
l’inverse.
nous entourent et généralement le monde? À cette question, la première qui se
pose à qui s'interroge sur la connaissance humaine, n’ont pas manqué de
s’intéresser les anciens. À l’heure des sciences cognitives, la question
semble échapper à la philosophie, fût-elle phénoménologique, et relever de la
psychologie, de la neurologie, voire de la physique ou de la géométrie
puisqu’elle fait intervenir les lois de l’optique. L’intérêt de ce numéro est
donc, non seulement de nous informer sur les théories de la perception qui
avaient cours et entre lesquelles se partageaient les anciens, mais de montrer
que, dès l’antiquité, la philosophie était loin d’avoir le monopole de
l’analyse de la perception. En réalité, sur ce terrain comme sur d’autres, la
philosophie s’est trouvée dès l’origine en concurrence avec d’autres approches
et d’autres méthodes, en l’occurrence avec la médecine. Cette situation
perdurera tout au long de l’antiquité, comme c’est encore le cas aujourd’hui,
et l’on verra que jusque chez un auteur comme Héron d’Alexandrie, volontiers
tenu, parce que méconnu, pour étranger à toute philosophie, la question de la
vitesse de la lumière mobilise un concept de causalité qui engage en réalité
toute une cosmologie et fait de la physique une philosophie autant que
l’inverse.
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